Inversion Sexuelle selon Freud et Obscurantisme Contemporain
Introduction
Afin de produire une lecture rigoureusement dialectique,
c’est-à-dire réaliste, de l’inversion sexuelle freudienne, il faut
sortir du moralisme dogmatique et du matérialisme médical ordinaire. Le
discours contemporain sur la sexualité oscille entre deux formes
d’obscurantisme : l’un moral, qui condamne en nommant ; l’autre médical, qui
neutralise en niant. L’un voit dans l’homosexualité une déviance, l’autre
prétend qu’elle n’a aucun effet sur le psychisme, comme si l’être humain
pouvait se comprendre hors de toute structure symbolique. Ces deux postures ont
en commun d’effacer la profondeur métaphysique du sexuel. Contre cette double
réduction, il s’agit ici de retrouver la lecture freudienne originelle de l’«
inversion » : non pas un trouble, mais une structure d’expérience, un
mode d’organisation du désir et du rapport à soi qui engage la totalité du
sujet.
Freud, dans les Trois essais sur la théorie
sexuelle (1905), décrit l’inversion comme un phénomène universel, relevant
d’un déplacement de la libido plus que d’une anomalie biologique. Ce que la
modernité médicale a oublié, c’est que cette inversion n’est pas seulement
sexuelle : elle est ontologique. En elle, le sujet se découvre autre à
lui-même ; il devient le lieu où l’identité et la différence se réfléchissent.
L’inversion sexuelle, comprise ainsi, ne supprime pas la loi œdipienne : elle
en inverse le mouvement. Là où l’hétérosexualité situe la différence dans
l’objet, l’homosexualité la transporte dans le sujet lui-même, qui devient
miroir de sa propre altérité.
Ce déplacement n’est pas neutre. Il touche le cœur
même du rapport au corps, à la filiation et à la Loi. Il ouvre une angoisse
spécifique : non pas maladie, mais tension constitutive entre l’être et
son image. Cette angoisse n’est pas destructrice : elle révèle que la
conscience de soi passe toujours par une forme de dédoublement, par ce que
Hegel appelle le Schrecken, la « terreur » du sujet devant sa propre
négation. Ainsi, l’inversion sexuelle, loin d’être une pathologie, est une figure
dialectique de la conscience moderne : celle d’un esprit qui s’éprouve dans
le retournement de ses contraires.
Face à cette complexité, le matérialisme médical se
montre impuissant. Il ne connaît que des faits mesurables et des comportements
observables. Or, la sexualité n’est ni un comportement ni un organe : c’est une
économie de l’être. La réduire à la biologie, c’est lui ôter sa substance
spirituelle. La neutralité proclamée de la psychiatrie contemporaine n’est pas
un progrès : elle est un refoulement du sens. Le déni de la structure angoissée
propre à l’inversion sexuelle n’est pas une protection du sujet, mais un
appauvrissement de son expérience.
À l’inverse, la psychanalyse, lorsqu’elle retrouve sa
source spéculative, reconnaît que le désir se transforme sans se perdre. La loi
physique de Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se
transforme » vaut aussi pour la libido. La conversion de l’énergie
désirante, son retournement vers le semblable, ne détruit rien : elle opère une
transmutation. Ce qui se modifie, c’est la forme de la médiation entre le moi
et l’autre, entre la chair et l’esprit. L’inversion n’est donc pas chute, mais métamorphose
de la loi de l’amour : elle révèle que l’identité humaine obéit, jusque
dans le sexuel, à une loi de transformation universelle.
De là découle la thèse centrale : la fragilisation
associée à l’inversion sexuelle n’est ni un signe de défaillance ni un
privilège ; elle est l’effet ontologique d’un déplacement du centre de gravité
du désir. Mais cette fragilité est aussi le lieu d’une compensation
culturelle et spirituelle. Là où la nature divise, la culture unifie ; là
où le corps tremble, l’esprit crée. La dialectique de la vulnérabilité et de la
sublimation devient la loi secrète de cette structure : l’homosexualité, en sa
profondeur métaphysique, est une expérience de la limite qui ouvre sur le sens.
C’est cette lecture, à la fois freudienne, hégélienne
et métaphysique, que l’étude se propose de déployer : restituer à l’inversion
sexuelle sa dignité conceptuelle et spirituelle, contre la banalisation
médicale et la moralisation sociale, en montrant que le sexuel est avant tout
un lieu de passage entre la matière et l’esprit.
I. Freud et la Logique du Retournement du Désir
Dans les Trois essais sur la théorie sexuelle
(1905), Freud décrit ce qu’il nomme Inversion comme un déplacement de la
libido, non comme une dégénérescence. Il écrit : « Il n’y a pas de type
unique de disposition sexuelle ; la pulsion est, dans son essence, polymorphe
». L’orientation vers le même sexe n’est pas pour lui une maladie, mais une
modalité de cette plasticité fondamentale du désir humain.
Freud distingue trois plans :
- Le
choix d’objet : le sexe de l’objet aimé n’est
qu’une des variables du désir, qui peut se fixer sur le semblable sans
perte de sa force.
- L’identification
: l’enfant s’identifie à un parent du même sexe ou du sexe opposé, et cet
amour premier détermine plus tard le choix d’objet ; cette chaîne
symbolique relie l’affect au modèle œdipien.
- La
sublimation : les investissements affectifs non
résolus se déplacent dans des formes culturelles, spirituelles ou
créatrices.
Ainsi, l’inversion ne marque pas un échec du
développement, mais une boucle du symbolique : le désir, au lieu de
s’ouvrir linéairement vers l’autre sexe, se réfléchit sur lui-même. Ce
retournement, comparable à un miroir intérieur, engendre souvent une angoisse
de reconnaissance : le sujet s’éprouve simultanément comme aimant et aimable,
actif et passif, père et fils.
Cette double position n’est pas pathologique. Elle
manifeste ce que Freud considère comme universel : la bisexualité psychique.
Toute subjectivité porte en elle le jeu de ces identifications croisées ;
certaines configurations en accentuent simplement la tension. Dans cette
perspective, l’angoisse qui peut accompagner le retournement n’est pas une
maladie, mais la conscience aiguë de la division interne du désir.
La psychanalyse classique voit dans cette expérience
non pas une pathologie à corriger, mais une voie d’élaboration : le sujet, en
reconnaissant la contradiction qui le fonde, accède à une forme de sublimation.
Le travail du fantasme et de la culture transforme la tension œdipienne en
créativité, en pensée, en art, en foi.
La conception hégélienne du réel rompt avec l’individualisme.
Elle prend en compte l’être humain comme animal social et être de civilisation.
Isoler l’individu de la société ne permet pas d’accéder à la réalité
scientifique de l’homosexualité. Cette dernière n’a de sens que si l’individu
est inséré dans l’intelligence générale de l’espèce au sens darwinien. L’homosexualité
porte en elle-même l’inscription de l’humain dans le collectif et la nécessité
de la sublimation pour la survie de l’espèce. Il est impossible de comprendre l’homosexualité
dans un cadre strictement individualiste et abstrait. Le sujet homosexuel est
particulièrement, plus que les autres, social et tourné vers le collectif. L’individualisme
de la société libérale atomisée représente pour lui une menace plus sérieuse
que pour les autres.
Comme régulateur de l’économie de l’être dans le champ
sexuel et politique, par son retournement dialectique, l’inversion sexuelle est
au service de la civilisation et donc de l’accomplissement de l’Esprit dans l’histoire.
II. La Dialectique du Même et de l’Autre :
l’Inversion comme figure du Savoir de Soi
Le retournement du désir
décrit par Freud dans l’inversion sexuelle n’est pas un simple changement
d’adresse libidinale. Il est, d'un point de vue spéculatif, l'opérateur d'une dialectique
fondamentale : celle du Même et de l'Autre. C'est là que l'analyse freudienne
s'éclaire à la lumière de la philosophie de l’Esprit. L'inversion sexuelle
devient la figure par laquelle la conscience moderne expérimente le dédoublement
et l’aliénation nécessaires à la constitution de son savoir de soi.
Le Même comme Autre : la réflexivité
ontologique
Là où l'hétérosexualité projette l’altérité dans un objet
(l'Autre sexe) extérieur et différent du sujet, l'homosexualité opère une réflexion.
Le désir se porte sur un objet qui est, en apparence, le même que le
sujet (le même sexe). Or, ce Même n'est pas une simple réplication. Il est,
pour reprendre le concept lacanien du Miroir, l'Autre en tant qu’il est symboliquement
réfléchi. L'objet homosexuel, semblable au moi, est en réalité le Même aliéné,
le moi comme objet.
Il est question d’un dédoublement subjectif. L'inversé
sexuel, en désirant son semblable, se désire lui-même par procuration. Ce n'est
pas un narcissisme simple, mais un narcissisme complexe qui se déploie dans la
relation à l’Autre. Le sujet devient le lieu d'une angoisse spécifique : celle
de ne jamais rencontrer l’Autre absolu, mais seulement son propre reflet
symbolique.
L'altérité n'est pas extériorisée dans l'objet, elle
est internalisée dans la structure du sujet. La différence n'est plus entre Moi
et Objet, mais entre Moi-qui-désire et Moi-qui-est-désiré (en l'Autre). Cette
tension constitutive entre le sujet et son image, son double, est ce qui dynamise
son psychisme.
C’est cette boucle réflexive que la pensée hégélienne
nommerait la Conscience de soi naissant de la rencontre d'une autre conscience,
où chaque terme est à la fois lui-même et l'autre. L’inversion est une forme
exacerbée de cette vérité universelle : on ne se connaît qu'en se perdant
et en se retrouvant dans le miroir de l'Autre.
Le Schrecken et la Loi : la rencontre avec
le Négatif
Cette réflexivité du désir engendre nécessairement le Schrecken
(la terreur ou l’effroi), concept cher à Hegel. L'angoisse n'est pas ici
une pathologie à éradiquer, mais la conscience vive de la négation qui est au
cœur de la subjectivité.
L'inversion sexuelle, en inversant la médiation
œdipienne, semble annuler la différence sexuelle comme fondement de la Loi. Le
sujet s'éprouve dans un champ où la Loi de l'Œdipe (celle de la différence des
sexes et de l'interdit de l'inceste) ne s'applique plus de manière linéaire.
Cette vacillation du Fondement engendre l’angoisse, non parce que le sujet est malade,
mais parce qu’il est confronté à la possibilité du Néant de l’ordre établi.
Pour la psychanalyse lacanienne, l'homosexuel n'est
pas hors-la-Loi, il est un sujet qui inverse le sens de l'opération de la Loi.
Il ne fait pas disparaître la fonction du Père (ou du Nom-du-Père), il la redéploie
dans la sphère du Même. La Loi est alors éprouvée non plus comme une contrainte
extérieure, mais comme une exigence interne de structuration
face au vertige du dédoublement.
L'angoisse est la forme dialectique par excellence.
Elle est l'expérience du Négatif qui, selon Hegel, est le moteur de l'Esprit. L'inversé
sexuel, en vivant cette tension angoissante entre l'identité et l'altérité dans
le Même, est contraint à un travail de sublimation plus intense, car la médiation
par l'Autre sexe lui est refusée comme voie immédiate.
Sublimation et Accomplissement de l'Esprit
La fragilisation psychique dont il a été question en
introduction se révèle ainsi être la condition sine qua non de la compensation
culturelle et spirituelle. La pression interne engendrée par la réflexivité
ontologique et l'angoisse de la Loi transformée force le sujet à
investir l'ordre du Symbolique pour structurer l'ordre de l'Imaginaire
(le miroir du Même).
Le déplacement du centre de gravité du désir, loin de
mener à la dégénérescence, pousse la libido à se désexualiser et à
s'investir dans le champ de l'idéel et du collectif. La force d'attraction vers
le Même se transforme en force d'agrégation vers la Culture et l'Esprit. Cette sublimation
forcée explique la surreprésentation historique des inversés dans les
domaines de l'art, de la philosophie, et des causes sociales et associatives.
Le sujet homosexuel, par l'annulation de la finalité
reproductive dans son désir, est libéré de la logique biologique immédiate. Ce détournement
de l'instinct le rend disponible pour l'universalité et l'abstraction de l'Esprit
collectif. Il est le levier par lequel le collectif prend le pas sur l'individualisme
abstrait, se mettant au service de la survie de l'espèce (au sens darwinien et
civilisationnel) par la création de liens sociaux et spirituels non-reproductifs.
Ainsi, l’inversion
sexuelle, loin d’être une anomalie, est une figure essentielle du processus par
lequel l’Esprit s’accomplit dans l’histoire. Elle est la preuve vivante que
l’identité n’est pas donnée, mais conquise par le travail du Négatif, par un savoir
de soi obtenu au prix de la réflexivité et de l'angoisse, une angoisse qui
n’est rien d’autre que l’épreuve de la Liberté face à la nécessité de la Loi
transformée.
III. L'Obscurantisme Contemporain : Le Refoulement
de la Profondeur métaphysique du Sexuel
L'analyse freudo-hégélienne de l'inversion sexuelle en
tant que figure dialectique de la conscience de soi se heurte de plein fouet au
discours contemporain. Ce dernier, loin de faire progresser la compréhension du
psychisme, opère un double refoulement du sens qui constitue un
véritable obscurantisme idéologique. Il s'agit d'une part du moralisme
dogmatique et d'autre part du matérialisme médical (ou psychiatrique) qui neutralise
la subjectivité. Ces deux postures, bien qu'opposées en apparence, concourent à
effacer la profondeur métaphysique du sexuel.
Le Moraliste Dogmatique : L'Obsession de
la Nomination et de la Condamnation
L'obscurantisme moral, hérité des traditions
religieuses et des normes sociales rigides, persiste en cherchant à condamner
l'inversion en la nommant "déviance", "péché" ou
"anomalie". Ce discours opère une réduction normative du désir
: Le moraliste refuse la thèse freudienne de la polymorphie de la pulsion.
Il exige une linéarité du désir uniquement orientée vers la finalité biologique
(la reproduction). Ce faisant, il nie le travail de la sublimation et la fonction
culturelle de l'inversion, ne voyant dans le détournement du désir
qu'une chute ou une irrégularité.
Cette posture dogmatique
manque la dynamique du Négatif et de l'aliénation productive. Le moralisme fige
l'identité et l'objet dans une opposition rigide (le Bien vs le Mal, le Normal
vs l'Anormal), rendant impossible la compréhension de l'inversion comme retournement
dialectique et auto-réflexion du sujet. Pour le moraliste, ce qui est différent
est nécessairement défaillant, ignorant que la conscience ne s'élève que par
la contradiction.
Le Matérialisme Médical : La
Neutralisation par la Négation
À l'autre extrémité, le matérialisme médical
contemporain (le plus souvent adossé à une psychiatrie purement descriptive
ou à des théories biologiques réductionnistes) prétend « neutraliser »
l'homosexualité en affirmant qu'elle « n'a aucun effet sur le psychisme » et
qu'elle est une simple « variation naturelle ». Cette posture est en réalité un
obscurantisme de la négation : En réduisant la sexualité à un fait biologique
mesurable ou à un comportement observable, le discours médical rejette l'idée
de l'inversion comme structure d'expérience ou figure de la Conscience de soi. Il
ignore l'« angoisse spécifique » du dédoublement et de la réflexivité
ontologique, angoisse qui est pourtant le moteur de la sublimation.
Affirmer qu’il n’y a « rien à dire » ou « rien à analyser » dans
l’homosexualité, c’est appauvrir l'expérience subjective et refouler
la dimension symbolique du désir.
Le matérialisme médical s'inscrit dans l'individualisme
libéral. En cherchant à dépathologiser (ce qui est légitime dans son
intention), il dé-subjectivise. Il isole l'individu de son insertion
dans le Symbolique, dans l'Histoire et dans l'Esprit de civilisation. La
neutralité proclamée n'est pas une libération, mais une coupure : elle dénoue
le lien entre la tension sexuelle interne et la production
culturelle/collective du sujet, laissant l'individu seul face à son
"choix" ou à son "gène", sans la médiation enrichissante de
l'Esprit.
La Réduction du Sexuel à la Faveur du Fait
Ces deux obscurantismes se rejoignent dans une réduction
du désir au Fait, qu'il soit un fait moral à juger, ou un
fait biologique à constater. Ils manquent tous deux la nature
spirituelle de la sexualité :
La sexualité n'est pas un organe ou un comportement,
mais une économie de l'être, un travail de l'Esprit qui médiatise le
rapport du sujet au corps, à la filiation et à la Loi.
En niant la tension et le travail du Négatif inhérents
à l'inversion, le discours contemporain prive le sujet de la dignité
conceptuelle de son expérience. Il lui refuse la compréhension de sa vulnérabilité
comme condition de sa sublimation et de sa contribution au collectif.
Face à cette double réduction, la lecture
freudo-hégélienne s'affirme comme une résistance spéculative. Elle
restitue à l'inversion sa dignité ontologique : l'homosexualité est un mode
radical par lequel l'identité humaine obéit à la loi de transformation
universelle de l'Esprit, démontrant que le sexuel est, par excellence, un lieu
de passage entre la matière et l'idéel.
Conclusion : L'Inversion comme Acte de
l'Esprit
L'étude de l'inversion sexuelle à travers le prisme
conjoint de Freud et de la dialectique hégélienne a permis de la dégager des
impasses du discours contemporain. J’ai montré que l'inversion n'est ni une
déviance morale à condamner, ni une simple variation biologique à neutraliser.
Elle est, fondamentalement, une figure dialectique de la conscience de soi,
un travail de l'Esprit dans le champ du sexuel.
Contre le moralisme dogmatique qui fige l'identité et
le matérialisme médical qui l'atomise, la psychanalyse spéculative restitue à
l'inversion sa profondeur ontologique. L'orientation vers le Même n'est pas une
panne du désir, mais un retournement réflexif qui intériorise l'altérité et
confronte le sujet à l'angoisse constitutive de son propre dédoublement (Schrecken).
Cette tension interne, loin d'être pathologique, est
le moteur d'une sublimation accrue. L'inversion sexuelle se révèle être
un levier civilisationnel, forçant la libido à se désexualiser pour
s'investir dans le domaine du collectif et du Symbolique. Elle est l'exemple
même de la loi de transformation universelle : la fragilité engendrée par le
déplacement du centre de gravité du désir devient la condition de sa fécondité
spirituelle et culturelle. L'individu, a priori isolé de la finalité
biologique immédiate, est paradoxalement recentré sur la mission collective
de l'Esprit dans l'Histoire.
En conclusion, reconnaître l'inversion sexuelle comme
un acte de l'Esprit et une structure d'expérience complexe, c'est lui restituer
sa dignité conceptuelle. C'est affirmer que le sexuel est l'un des lieux
privilégiés où l'être humain se médiatise et se connaît par le travail du
Négatif. Cette lecture dense s'oppose à la fois à la moralisation superficielle
et à la banalisation réductrice, pour éclairer la sexualité comme un champ
de bataille philosophique où se joue l'accomplissement du savoir de soi.
François-Yassine Mansour
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